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Munich
Introduction
Cette histoire est une suite imaginée de la série FullMetal Alchemist. Elle débute quelques mois après que Edward Elric ai quitté son monde pour arriver dans le notre. On y retrouvera des personnages connus de la série.
Personnages de départ
Dans le premier chapitre il n’y en a que deux :
- Edward : celui de FMA plusieurs mois après être arrivé dans notre monde, maintenant il est plus grand, blond, yeux dorés… (17 ans)
- Angélique : petite fille de la gérante de l’appartement, assez grande blonde cheveux longs, yeux verts… (16 ans)
J’espère que cette fan-fiction plaira aux fans de FMA, et si l’uns d’eux a une suggestion à me faire toute commentaire est accepté à cette adresse : kouchinada@aol.com
Chapitre 1
-1-
- La jeune fille -
« …Voilà trois mois que je vis seul dans l’appartement que tu m’a loué, à Munich, je m’y sent bien, fait de nouvelles connaissances. J’aime beaucoup la petite fille de la gérante, elle ressemble assez à Winry mais ce n’est pas la même. Tu la rencontreras sûrement en revenant de ton voyage à Londres. Je te remercie beaucoup pour ce que tu as fait pour moi. Quand je suis arrivé dans ce monde je ne savais rien d’ici…ni de toi. J’ai appris à te connaître ; il est vrai que j’ai perdu mon frère Alphonse, mais je t’ai retrouvé toi, Papa... »
Edward repose sa plume dans son étui, souffle sur sa feuille afin que l’encre sèche et la plis avant de la fermer dans une enveloppe. « Vite ! Il faut que je la poste avant la levée ! ». Ed se précipite dans les escaliers, trois étages à descendre, quelle galère ! Il manqua plusieurs fois de déraper puis heurta une jeune fille et ils se retrouvèrent tout deux par terre. Ed : Excusez moi je courais et… Oh c’est vous mademoiselle Angélique! Je suis vraiment désolé j’espère que vous n’avez rien !
Angélique : Non ne vous en faites pas moi aussi je ne regardais pas où j’allais ! Ah je vois que vous devez poster une lettre, c’est embêtant vous avez manqué le facteur !
Ed : Et mer…credi ! Hé hé je suis tête en l’air parfois ! Et puis bon, c’est pas grave je la posterai demain !
Angélique : Et j’allais oublier. Pour vous, c’est une lettre de votre père je pense…
Ed : Tiens donc il m’écrit de Paris ! C’est pas vrai il fait le tour du monde ou quoi ?!
Angélique : J’allais monter vous l’apporter et j’avais pensé, si vous voulez bien déjeuner avec moi ce midi, comme ma grand-mère est partie pour la journée je vais être un peu seule alors si ça ne vous dérange pas…
Ed : [super content de la proposition] AH MAIS OUI BIEN SÛR !!! CA NE ME DERANGE ABSOLUMENT PAS !!! [Sans se rendre compte qu’il a vachement haussé le ton…]
Angélique : Je vous remercie beaucoup ! Je vais préparer le repas vous pourriez arriver vers 12h15 je pense.
Ed : D’accord pas de problème !
Ed repart dans sa chambre tout guilleret. Puis s’allonge sur son lit puis repense au passé, que de choses sont arrivée depuis ses dix ans ! Le visage de sa mère lui revint en mémoire, puis celui de son frère qu’il avait embarqué dans son aventure, de Winry qu’il avait laissé à l’écart afin de ne pas la faire souffrir, de Roy, le fameux Roy qu’il haïssait tant, qu’il prenait pour un monstre, il avait enfin compris que c’était un homme au grand cœur seulement, il compris cela quelques jours avant qu’il ne finissent dans ce monde, avant l’ultime transmutation humaine qu’il fit sur lui-même afin de ramener son frère à la vie… Que de choses laissées derrière lui…
Dong ! Dong ! Dong !.......
Ed : Mince !!!! Déjà la Demi ?! 12h 30, je devrai y être depuis un moment déjà ! Et Angélique qui n’est pas venue pour ne pas me déranger ! Merde !!! [ Rhooo ! Des gros mots en plus !]
Edward shoota dans la porte pour l’ouvrir, dévala les escaliers puis trébucha. Il essaya de se relever mais n’y parvint pas. Zut de zut ! Encore cette satanée prothèse qui fait des siennes ! En s’aidant des murs, Ed réussi à se relever et arrive dans la cuisine du rez-de-chaussée en boitant. Il trouve Angélique, assise devant une table où le couvert et mis pour deux personnes, l’air mélancolique, le regard rempli de tristesse. « Oh non c’est pas vrai ! Elle a dû attendre longtemps ! »
Il s’approcha, toujours boitillant, la jeune fille le vit arriver et se précipita vers lui.
Angélique : Mon Dieu que vous est-il arrivé ? Vous avez dû vous tordre la cheville ! Vite je vais chercher des glaçons !
Elle couru en chercher.
Ed : Et voilà je vais devoir lui dire… Que je suis un infirme à qui il manque un bras et une jambe ! Quelle plaie !!!
Angélique [revenue] : Tenez prenez ça.
Ed : Je suis désolé de ne pas vous l’avoir dis plus tôt… [il montre sa prothèse] vous voyez, j’ai eu un petit problème.
Angélique : Oh, ça a dû être horrible pour vous !
Ed : Un simple accident de jeunesse, ça doit faire six ans à peu près et pareil pour mon bras droit ! Angélique : Votre père m’avait dit que vous aviez eu un accident mais il ne m’avait pas parlé de ça ! Où habitiez-vous avant ? Ed [sourit] : Très loin…
***
Après un moment Ed réussi à se remettre sur pied, avec l’aide de Marie, puis à marcher jusqu’à la table et à s’asseoir.
Angélique : Ca a l’air dur à entretenir non ? Qui donc s’occupe de ça ?
Ed : Au fil des années j’ai réussi à m’en débrouiller tout seul ! Ce n’est pas comme si c’était un aut…
Angélique : Pardon ?
Ed : Non rien ! D’ailleurs si je suis ici c’est pour me reposer alors j’aurai tout le temps pour faire mes réglages ! Mon père a voulu que je prenne des vacances prolongées après certaines choses que j’ai vécues…
Angélique : Vous pourriez me raconter. Qu’y a-t-il eu de si éprouvant ?
Ed [l’air pensif] : Eh bien c’est assez compliqué à expliquer et trop long…
Angélique [paniquée] : Ah pardon je dois vous embêter avec mes questions ! Et puis je vous ai invité à manger, mes plats vont refroidir !
Ed [gêné] : Mais non c’est rien je vous assure !
Marie s’empressa de servir Ed qui découvrir avec étonnement le plat : du ragoût. Il sourit.
Angélique : Comme je ne savais pas ce que vous aimiez j’ai essayé quelque chose de simple ! Tout le monde n’aime pas forcément la ragoût si ça ne va pas je peux…
Ed [la coupant] : C’est parfait.
Marie : Hein ?
Ed : J’aime beaucoup le ragoût ça me rappelle plein de souvenirs, c’est à cela que je pensais. Merci.
Angélique [soulagée] : Ah tant mieux alors !
Ed mangea avec beaucoup d’appétit, Marie le regardait en souriant.
Ed [après avoir fini de manger] : Woa c’était délicieux ! Ca fait franchement longtemps que je n’ai pas aussi bien mangé ! Vous cuisinez aussi bien que… [rougissant] ma Maman.
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Angélique [aux anges] : Je suis contente que ça vous plaise Monsieur Edward, vous pourrez revenir quand vous voudrez !
Ed : Je vous en pris appelez moi juste Edward, ou Ed ! Ca me gêne un peu qu’on m’appelle « Monsieur » alors qu’à quinze ans mon titre c’était « gamin » !
Angélique : Entendu ! Mais je vous prierai de m’appeler Marie alors !
Ed : OK ! Mais au fait vous m’avez posé plein de questions mais je ne sais pratiquement rien de vous !
Angélique [tout sourire] : C’est que je n’ai pas grand-chose à raconter…
Ed : Tout à l’heure vous m’avez dit que mon père vous avait parlé de mon accident, ça veut dire que vous le connaissez ; je croyais qu’il n’avait eu à faire qu’avec votre grand-mère.
Angélique : Oh non, nous nous sommes parlé certaines fois lorsque qu’il occupait votre chambre avant que vous n’arriviez, il m’a souvent parlé de sa femmes… et de ses fils, lorsque ma grand-mère était absente.
Ed [étonné] : Ah il vous avait parlé de nous ? J’espère qu’il a toujours été gentil avec vous et qu’il ne vous a pas paru trop bizarre !
Angélique : Non ! Au fait je voulais que vous le sachiez, ma grand-mère est plutôt ma tutrice, en réalité nous n’avons pas un lien de parenté. Je suis orpheline.
Ed : Orpheline ?
Angélique : Oui, mais je suis très heureuse comme ça ! Cette femme m’a accueillit il y a peut-être un ans… C’est un certain Hoeinheim qui lui a parlé de moi lorsque je travaillais dans un restaurant.
Ed : Hoeinheim vous avez dis ? J’y crois pas ! Désolé….je dois lui parler !!!
Voilà un premier chapitre fini. Si vous n’y trouvez rien d’intéressant c’est normal, c’est une sorte de prologue afin d’expliquer ce qu’il s’est passé ! A suivre…
Chapitre 2
- 2 - - Les cadavres -
Ed, une fois sorti de l’appartement longea la rue commerciale et s’arrêta devant un kiosque à journaux dont l’enseigne affichait « Munich News » puis s’adressa au vendeur, un jeune homme du même âge environ.
Ed : Salut Pierre ! Alors rien de neuf ?
Pierre : Quoi ?! T’est pas encore au courant ?! Enfin tu m’diras tu te la coule douce dans ton appart’ avec en prime une gérante adorable, t’y fais pas assez attention…
Ed : Ouai bon, ça va !!! Allez arrête de me faire poireauter avec tes conneries ! [Il pris un exemplaire du journal ]
« CINQ FEMMES ASSASSINEES.
Les corps de cinq jeunes femmes ont été retrouvés entassés dans un coin de rue par un passant. La police avertie, elle n’a trouvé aucune blessure grave ni de trace d’empoisonnement mais certaines parties du corps étaient couvertes de moisissures. Plusieurs annonces de disparition avaient été notées. Nos inspecteurs mènent encore l’enquête… »
Pierre : Si tu veux mon avis il vaut mieux que tu garde un œil sur mam’selle Angélique, il se pourrai qu’il lui arrive des noises, et c’est pas la première fois que ça arrive ce genre de truc, il y en a eu à la ville voisine y a quelques mois…
Ed : Mais c’est quoi ce délire ?! Comment des corps jeunes peuvent-ils moisir ? A moins qu’ils ne soient restés enfermés des mois après avoir été tués !
Pierre : Oh ! Tu m’écoutes ?
Ed : Oui t’as raison j’y veillerai ! N’empêche que…
Pierre : Hein ?
Ed : Et si ça avait un rapport avec… meeeeerde !!! J’avais oublié ! Il faut que je lui parle !
Edward parti en courant…
Pierre : Eh ! Ed ! Tu pars sans payer ! Eh ! C’est pas vrai il veut me faire perdre mon boulot ou quoi ? Qu’est ce qu’il a à courir comme ça ?
Angélique arrive à son tour…
Pierre : Bonjour Mademoiselle !
Angélique : Bonjour Pierre, vous allez bien ?
Pierre : Moi oui, d’autres, ce n’est sûrement pas le cas. [ il lui montre le journal] C’est ce que je disais à Edward avant qu’il ne parte, vous devriez faire attention à vous.
Angélique : C’est affreux ce qu’il se passe ! Merci de votre conseil mais comment peut-on faire quelque chose de si horrible ? [Elle fixa attentivement l’article résumant les faits]
Pierre : Je ne sais pas mais j’espère que ça va vite s’arrêter. En attendant prenez garde !
Angélique : Merci encore, je vais faire quelques courses et je reviens vite, au revoir !
Et elle parti vers le marché, acheta quelques légumes, de la viande et des pâtes. Sur le chemin de retour il y eu moins de monde, les gens restaient à présent chez eux de crainte de se faire tuer. Angélique s’arrêta un instant, puis tourna à droite et remonta une ruelle avant de frapper à la porte usagée d’un immeuble abandonné. La porte s’ouvrit, et Angélique entra. L’intérieur était si sombre qu’on ne voyait pas où l’on marchait, seul une petite fenêtre apportait un peu d’éclairage.
Angélique s’avança vers un fauteuil qui lui tournait le dos. Une personne y était assise.
Angélique : ça ne peut plus durer ! Vous allez finir par vous faire remarquer ! Pourquoi ne pas aller voir ailleurs qu’ici dans cette ville où vous habitez?
[Une voix suraigu mais très faible répondit] : C’est horrible je n’y arrive plus, chaque tentative se termine en échec je suis fichue ! Je vais finir par croire qu’IL avait raison ! Ce qu’il me faut c’est…
Angélique : Et pour Edward Elric ?
Voix : Il ne fait rien de particulier ?
Angélique : Non, il s’est habitué à ce monde…
Voix : Je vois…mais ici il ne peut pas pratiquer l’alchimie, il est inoffensif. Et un jour ce sale morveux paiera ! Pour ce qu’il a fait ! Ce qu’il m’a fait ! C’est de sa faute si je suis dans cet état ! [En montant de plus en plus le ton]
Angélique [impassible] : Vous comptez le tuer ?
Voix : Qui sait ? Pourquoi ça te dérange ?
[Angélique resta silencieuse et continua à fixer le fauteuil]
Voix : Ah !ah !ah ! Quand je pense que ma créature est éperdue du fils du pire des monstres !ha !ha !ha !ha ! Tu est réussie en tout point, même en bêtise !ha !ha !ha !
Angélique : Vous vous trompez ! Je me fiche totalement de se qu’il pourrait lui arriver !
Voix [une fois calmée] : Bien, bien alors c’est parfait… [Elle fit tourner le fauteuil et se retrouva face à Angélique] alors nous pouvons commencer !
C’était une femme, elle avait l’allure d’un cadavre, rongée de toutes parts, une partie de son visage avait disparu…
Angélique : Que devons-nous commencer…Madame Dante ?
Dante : Hoenheim avait raison ! Ce qu’il me faut c’est une nouvelle âme ! Aucun corps n’y changera rien ! Lorsque le sale morveux a quitté l’autre monde je me suis servi de la vie d’habitants d’Ishbal pour créer une pierre philosophale peu puissante et d’Envy pour venir dans ce monde et regarde ! Même avec une pierre je ne peu plus faire passer mon âme d’un corps à un autre !
Angélique regarda vers la direction que Dante lui indiquait, à la lueur de la fenêtre un terrible spectacle s’offrit à elle : une dizaine de corps en décomposition entassés les uns sur les autres jonchaient le sol.
Angélique : Je vois bien, oui. Et donc, que dois-je faire ?
Dante : Je veux le voir souffrir autant que j’ai souffert ! Je veux le tuer de mes propres mains. Tu me l’amènera, hin ! hin ! hin !...et alors là !
Angélique : Désolée mais, c’est hors de question ! Si vous voulez commettre un crime débrouillez vous seule, mais moi…
Dante la fixa un instant dans les yeux, pencha la tête, et sourit. Elle s’éjecta hors de son siège et plus vite que l’éclair, se retrouva devant Angélique, puis l’empoigna par la gorge.
Dante [d’une voix plus froide que la glace] : Alors comme ça tu contredis mes ordres, hein ? C’est moi qui t’ai créée tu ne peux pas faire autrement ! Ramènes-le moi ! Pas tout de suite mais…
[Elle resserra son étreinte] bientôt !
[Et jeta la jeune fille par terre puis elle se rassit]
Angélique [essoufflée] : Et si je refuse à nouveau ?
Dante [un sourire au lèvres] : Alors là je vous tuerai tous les deux !
Angélique : Même si ça arrive comment survivrez-vous ?
Dante : J’ai mon idée, Hoenheim me le dira…puisque il est ici !
Angélique :
Ici ? Mais comment est-ce possible ? Il était à Paris !
Dante : Paris ? Tu en es sûre ? Oh, Envy ne m’avait pas précisé ce petit détail, n’est-ce pas Envy ? Vilain garçon tu l’as enlevé en plein voyage…
C’est ainsi que s’achève le second chapitre… suspense !!! Pour moi surtout j’hésite entre plusieurs suites, mais j’espère que ça vous a plu !!!
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